~¤ Silent Théra ¤~

○ Prénom : Théra. ○ Nom : Silent. ○ Âge : Vingt Ans. ○ Sexe : Masculin. ○ Taille : 1m88. ○ Poids : 90 Kilos. ○ Orientation Sexuelle : Hétéro. ○ Groupe sanguin : AB + ○ Guilde/groupe : Black Panthers. ○ Armes : Deux Desert Eagle ainsi qu'une épée bâtarde. ○ Magie : Dragon Slayer des Ténèbres.

Une pièce sombre, très sombre… On distingue deux silhouettes, l’une avec une camisole de force, convulsant, se tordant dans tous les sens, riant et pleurant en même temps. L’autre restant tranquille devant cette personne tourmentée, se demandant bien pourquoi la photo de cet homme lui faisait cet effet-là. L’aliéné était tout bonnement indiscernable… Son visage rayonnait de joie puis la seconde d’après on ne pouvait que lire la terreur et l’effroi sur ce même visage. José se demandait bien quel était le lien. Le cinglé « retrouva » ses esprits et commença à parler distinctement.

« Cela fait deux ans maintenant… Deux ans que je n’avais pas revu le visage de cette Homme… Je vais vous dire à quoi il ressemble réellement. Sa démarche est athlétique et assuré, il est bien bâtit… Je dirais qu’il doit faire un mètre quatre-vingt-huit pour environs quatre-vingt-dix kilos. Comme ça, il faut avouer que cela n’a pas l’air très impressionnant mais ne vous fiez pas aux apparences, elles sont souvent trompeuses… Lors de son attaque, il était nu…Juste une aura ténébreuse l’entourant… J’ai pu alors contempler à loisir sa silhouette. Elle était tout simplement parfaite, tailler dans la roche… Apollon descendant sur terre, rendant alors son jugement divin… Je suis le seul à être encore en vie, à croire que ce Dieu tombant du ciel avait fermé les yeux sur tous mes pêchés… Vous ne pouvez pas savoir quel effet cela vous procure. Vous vivez quelque chose d’horrible mais vous ne pouvez-vous empêchez de rester fixer sur l’image de cet être ô grandement supérieur à nous autres humains. »

L’homme s’arrêta un instant… Regardant la deuxième photo. Celle-ci était beaucoup plus axer sur le visage même de Théra… Toujours aussi calme et subjugué par la beauté de celui-ci l’aliéné reprit alors son discours.

« Son visage… Que dire… C’est ni plus ni moins la copie conforme de celui d’un ange mélancolique… Un visage aux traits fins et bien dessinés, sans aucune anomalie. Des lèvres fines, de couleur rouge vif faisant ainsi ressortir la couleur blafarde de sa peau. Celles-ci dessinent toujours un petit sourire en coin, montrant qu’il sait qu’il est bien plus fort que vous…Ses yeux, il n’y a rien à redire dessus, ils sont de la couleur de l’océan tirant parfois au turquoise à la lumière. Ces yeux reflètent une certaine mélancolie, mais son regard est provocateur et carnassier… J’allais oublier un détail… Sa chevelure blanche toujours en batail comme si rien ne pouvait le décoiffer, avec des petits reflets blanc au soleil. Une dernière chose, il porte aussi deux tatouages sur les poignets. Deux étoiles, une blanche et une noire, une phrase sous chacune d’elles lui prenant tout l’avant-bras. « L’une ne vas pas sans l’autre ». Pour faire plus simple, c’est un visage énigmatique et mélancolique lui permettant de garder ce qu’il ressent pour lui seul »

José regarda alors l’homme qui lui faisait face. Il le remercie et prit la direction de la sortie. Cet endroit lui foutait froid dans le dos. Il avait décidé d’interroger ce cinglé car c’était la seule et unique personne à avoir vu Théra et à être encore en vie. Dans le Dossier, qu’il avait, il restait une photo qu’il n’avait pas montrée. Celle-ci était banale, elle représentait Théra entrain de marcher dans les rues habillé de manière assez simple : jean délavé et simplement un long manteau rouge en couleur sang.

Comme tout Dragon Slayer qui se respecte, il a la classe, il est beau… Il le sait… Il en joue !

Acte 1 : Perfect Childhood.

La nuit du 23 au 24 février

Une nuit orageuse, la pluie ruisselant sur les toits et les fenêtres des maisons, tout le voisinage était endormie, à l’exception d’une maison située dans le quartier résidentiel très chic. Un éclair déchira le ciel, un bruit sourd s’en suivit puis un cri d’enfant, des cris de joie et des pleurs. Voilà quand et comment, Théra Silent est venu au monde, un enfant bénit par le tonnerre. Sa petite enfance se passe sans trop de mal, a part que le jeune bambin a déjà la folie des grandeurs et le goût des aventures périlleuses, il n’arrêtait pas de bouger, cavalant à quatre pattes, montant sur les tables, jouant avec les armes magiques de son cher papa, ennuyant sa mère lorsqu’elle faisait le repas, énervant le chien aussi, qui a plusieurs reprises lui montra qu’il n’était pas du genre à se laisser faire…Mais avant de raconter tout ça il faudrait déjà parler de ses parents

La mère de Théra répondait au doux nom de Hana, celle-ci était un exemple pour n’importe qu’elle mère, elle prenait soin de son fils avec toute la douceur et tendresse qu’elle pouvait apporter a son enfant… Elle avait toujours un peu de mal à l’engueuler même lorsqu’elle était fâchée, dès qu’elle voyait les larmes de son petit bout de choux, elle ne pouvait s’empêcher de le consoler

Son père qui portait le nom de Raphaël, il n’avait pas était présent dans l’enfance de son fils mais il n’avait pas était totalement absent non plus. Etant un Mage de haut Rang, il avait certaine obligation. Mais lorsque celui-ci avait un moment de libre. Raphaël se pressait de rentre chez lui afin de profiter de son jeune fils.

Un jour alors que Théra s’amusait tranquillement avec le chien, enfin tranquillement, c’est un bien grand mot, disons qu’il s’amusait à le taper avec le Hochet, la gentille petite bête finit alors par le mordre enfin le pincé. Léandre commença à avoir de grosses larmes qui coulaient le long de ses joues. Il regarda le chien avec un regard vengeur, il lui mit un gros coup de hochet sur le museau et commença à crier sur le chien.

« Messant…Toutou…Faut pas faire mal à moi…Sinon…Pan pan pan »

Les trois « pan » avaient été suivit de trois coup de Hochet bien placé dur le museau du chien et celui-ci émit un gémissement sur le dernier « pan ». C’est à ce moment que Hana entra dans la salle à manger et prit Léo dans ses bras et dit d’un ton las

« Tu ne peux pas le laisser tranquille ce chien, il ne t’as rien fait en plus celui-ci commence a être vieux… Donc il devient un peu plus susceptible chaque jour, c’est pareil avec ton père… »

« Messant le chien y ma mordu » Montrant sa main a sa mère « R’garde, j’ai bobo à cause de lui… Si fait bobo à moi, ben fait bobo à lui. Niiiiiiiiinnnnnnnnnn »

Fit-il en tirant la langue au chien. Sa mère éclata de rire et l’embrassa sur le front et prit la direction de la salle de bain.

« Allez viens mon Ange, c’est l’heure de ton bain »

« Maman… Est ou papa, ça fait deux jours que l’ais pas vu, me manque beaucoup »

« T’inquiète pas il ne devrait pas tarder, il travaille beaucoup en ce moment »

Quelques heures plus tard, alors que la nuit était déjà tombée, une porte s’ouvrit et se renferma. Raphaël venait de rentrer à la maison, il s’installa dans le canapé, le paternelle avait l’air quelque peu soucieux. Hana qui venait d’aller coucher leur fils et s’en aperçu, elle s’essaya ses côtés.

« Tu as l’air inquiet mon Amour ? Des soucis avec le boulot? »

« Oui, on travaille beaucoup en ce moment… On a vu la dragonne noire voler dans les parages… Cela n’annonce rien de bon… »

La porte de la chambre du jeune homme s’ouvrit accompagné d’un joli grincement. Théra vit alors son père et sourit.

« Que fais-tu debout à cette heure-ci jeune homme, il me semble que tu devrais déjà dormir non ? »

« Voulais te voir, ça fait deux jours que j’ai pas de bisous de toi »

« Oh…Allez vient faire un câlin à papa »

Théra cavala alors vers son père, qui le serrera dans ses bras. La discutions continua pendant encore deux bonne heures, le jeune Silent ne comprenait rien mais celui-ci s’en moquait royalement, il était avec son père et c’était ça le plus important.

Voilà, dans quelle atmosphère se déroula l’enfance de notre petit ange ténèbreux… Rien de très méchant…Bien au contraire…

Acte 2 : The Darkness Hope.

Une enfance radieuse, un père et une mère présents, bref que demandez de plus ? Pas grand, chose n’est-ce pas ? Un homme sage a dit un jour : « Tout Hommes naissant sur cette terre, demeurent libres et égaux ».C’est beau. Tout le monde rêve d’effacer les barrières entre les faibles et les forts. C’est souvent le type de phrase que l’on sort afin de faire espérer le peuple, afin de les pousser vers le sommet. De manière plus simpliste, il s’agit d’une foutaise ! Les faibles sont là pour se faire écraser et les forts sont ici pour façonner le monde à leur image. Mais revenons à nos moutons, nous avons quitté notre petit ange ténébreux dans les bras de son cher papa. Durant les quelques mois qui suivirent aucunes perturbation vinrent changer le quotidien de la famille Silent. Mais car il y a toujours un « mais » de ce genre d’histoire parfaite. Après tout, rien n’est parfait.

Une nuit alors que la pleine lune pointait le bout de son nez, les rayons sélénites éclairaient les rues alors quelques peu sombre de cette charmante petite ville. Le calme avant la tempête… Vous savez, le moment propice à un basculement de vie, où en l’espace des quelques secondes tout peut changer. C’est ce qu’on appelle un changement d’ambiance. Un grognement inhumain se fit entendre venant des plus hautes sphères de cette Terre. Quelque chose fend l’air à une vitesse impressionnante créant ainsi une onde de choc, un bruit puis une explosion. Vous connaissez la suite de l’histoire, des cris, des pleurs, des hurlements de peur et de douleur, l’odeur de la chair carbonisée et pour finir cette couleur qui prédomine : Le Rouge. Couleur si chaude qui complète parfaitement cette scène de crime parfaite…

Parmi les maisons en flammes se trouve alors deux corps inertes baignant dans leur propre sang et au milieu de cette peinture macabre se trouve notre petit Théra en pleur ne comprenant absolument rien à la situation… Une tragédie qui pourtant va se transformer en un véritable conte de fée. Une énorme masse noirâtre aux reflets que peu violacé, les rayons de la lune finissent alors par faire apparaître les yeux bleu océan de la Dragonne. Ceux-ci se posent alors sur le petit bout de viande qui lui fait face. Elle avait massacrée tout le monde alors pourquoi pas lui ? Après tout, il n’était rien d’autre qu’un enfant et Tenebrae avait tuée plus d’un ce soir. Le jeune finit alors par arrêter de pleurer, se leva commença alors marcher en direction de la bête. Celle-ci recula de plusieurs pas affichant un certain dégout mais Théra continua sa marche, à croire que déjà à cet âge le jeune était déjà téméraire. La dragonne s’arrêta et plongea ses yeux dans ceux du gamin. Le lien était établis et impossible à détruire. Durant quelques secondes, Tenebrae se perdit alors dans l’océan bleu des yeux du jeune Silent c’est alors qu’elle comprit que le supprimer lui était impossible. Prenant l’enfant avec elle, elle s’envola loin de cette petite ville qui n’était plus rien d’autre qu’un champ de désolation. Elle disparut en même temps que les souvenirs de Théra de ses parents et de cette ville.

Pendant 4 Ans, la dragonne apprit à Théra le pouvoir des Dragons Slayer. Mais pas n’importe lequel… Celui des ténèbres… Voilà qu’à l’âge de neuf ans, Théra connaissait absolument tous les sorts possibles. Mais à croire que Tenebrae avait d’autre plan pour lui. La bête effaça alors la mémoire de Théra lui greffant alors d’autres souvenirs et une nouvelle famille… La suite ? L’avenir est-il un non-passé ?

Acte 3 : Son Of Darkness.

Théra etait seul dans l’illustre demeure de ses parents, tranquillement allongé sur le divan de couleur rouge pourpre, repensant au pseudo journal intime que celui-ci avait acheté quelques heures plus tôt. A croire qu'à son âge, on besoin de se confier à quelqu’un. Peu à peu ses yeux se fermèrent et le jeune homme se mit à rêver… Un rêve des plus étrange… Il se voyait vieillir d’une dizaine d’années toujours allongé sur ce fameux divan en train d’écrire dans ce fameux journal.

" Mon Nom est Théra Silent, dès mon plus jeune âge, je savais ce que qui m’attendais lorsque j’aurais l’âge de travaillais...A l'âge de mes 11 ans, je travaillais dans la lingerie de mes parents. Ceux-ci voulaient absolument que je reprenne l’entreprise familiale. Lorsque le Destin nous contraint à certaines choses, on ne peut y échapper... Quatre ans plus tard, je gouttais pour la première fois au plaisir de la chair... Cela a toujours été quelque chose qui m’attirais par le passé (beaucoup moins maintenant quoi que ...) Toutes les aventures que j’ai pu avoir étaient purement sexuelle, enfin pour moi... Bref j’étais une sorte de Don Juan..."

Théra s'arrêta d’écrire, se posa au fond du divan et repensa a cette fille qu’il avait croisé dans les rues. Afin de chasser ses idées de sa tête, il décida d’aller faire une promenade. Arrivé sur la place il se mêla a la foule...

*Ils ne connaissent rien de notre existence, une existence que je déteste mais que l’on m’a imposer et a laquelle ne n ais pus échapper...Condamné à vivre dans les ténèbres pour l'éternité... Autrefois car il me semble qu’il y a plutôt des années, j’étais comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde avaient son idée. Mon esprit jeune et riche était plein de fantaisie. Il s’amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordres et sans fin, bordant d’inépuisable arabesque cette rude et mince étoffe de la vie. C’était des jeunes filles, des théâtres plein de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C’était toujours la fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre... Jusqu'à’ à ce jour, où par une nuit brumeuse et enneigé de Février, alors que je me promenais dans les rues à la recherche de quelques filles de joie qui auraient pu assouvir ma soif de désir charnel, j’aperçus une jeune femme.

La démarche souple et hypnotique, elle dégageait une sensualité peu commune, ses formes étaient généreuses mais cependant sa silhouette restait athlétique. Elle ne sembla pas remarquer que je m’étais arrêté, comme pétrifié par sa beauté. Mon regard ne pouvait se détaché de cette femme. Elle ne fit même pas attention à moi, je voulais savoir qui était cette jeune femme qui me fascinait, l'approcher, faire connaissance. Après quelques secondes d’hésitation, je décidais de lui emboîter le pas. Elle marchait relativement vite, et j’eus peur de la perdre. Je n’osais pas l’interpeller craignant de l’effrayer et j’accélérais le pas. Après quelques minutes, elle tourna dans une ruelle sombre… Nous nous trouvions dans les quartiers mal famés et j’eus à peine le temps de me demander pourquoi elle fréquentait ces lieux que je ne me rendis même pas compte qu’elle avait disparue. Étonné, je commençais à scruter la pénombre et des traces de pas dans la neige, stupéfait je n’en vis aucune devant moi. Perplexe, je restais la à réfléchir à la façon dont elle avait pu ce volatilisé. Je ne pensais pas m’être trompé de ruelle. Plongé dans mes pensées, je n’entendis rien venir… Je me retrouvai projeté contre le mur. Quelqu'un me maintenait face à ce dernier. Je me débattis mais sans grand succès. Mon agresseur relâcha quelque peu son étreinte, et ce que je crus être une faiblesse n’était qu’un moment de répit. L’inconnu me plaqua de nouveau au mur. Les pierres froides et irrégulières me meurtrissaient le dos. Lorsque je relevais la tête, je reconnu avec surprise la jeune femme que j’avais suivi. Elle portait toujours sa capuche qui me cachait une partie de son visage, mais je pouvais distinguer son regard dans la pénombre. Un regard intense et mystérieux qui me troubla tout autant que la force peu commune qu’elle développait. Je n’aurais jamais cru une jeune fille capable de démontrer une certaine capacité à se défendre, voir même à se battre…Elle me demanda d’une voix grave, à la fois sèche et suave…

« Pourquoi me suivez-vous, monsieur ? »

Réfléchissant rapidement à la réponse que je pourrais fournir, je commençais à parler d’une voix qui paraissait faible par rapporta la sienne.

« Eh bien chère demoiselle, je fus étonné de voir une aussi jolie personne que vous se promener dans ces bas quartier.. »

Elle me répondit, cette fois avec une pointe d’ironie

« Sachez monsieur, que vos intentions me touchent et seraient tout à fait louables si elles étaient sincère …N’ayez aucune inquiétude, je ne vous prend pas pour un bandit, votre façon d’agir reflète en tous point celle d’un jeune gentleman, et de bonne famille, je dirais… »

Nous continuâmes de discourir ainsi, moi le dos au mur et tout contre moi. Elle avait relâché la pression qui m’empêchait de bouger mais se tenait toujours très proche…Au fur et à mesure de notre conversation je tombais sous son charme et la proximité de son corps superbe éveiller en moi des envie peu irréfrénables. Sa façon d’être et son assurance m’encouragèrent à me montrer audacieux et sans plus songer à ma soi-disant attitude de gentleman, je la pris soudainement par la taille et l’embrassais langoureusement j’avais agi sans réfléchir et je ne souhaitais pas réfléchir plus. Elle ne réagit pas comme je m’y attendais, mais plutôt comme je l’espérais, je pensais qu’elle me repousserait mais elle se rapprocha de moi, cherchant une étreinte plus passionné. Je m’empressais de répondre à son attente, et l’étreignit plus intensément afin de la couvrir de baiser. Mes mains étaient glissées sous sa cap et caressaient ses courbes affolantes. Elle sentait mon désir et se montrait en apparence réceptive à mes caresses… N’écoutant que nos fantasmes, je voulu inverser la situation et l’appuyer contre le mur et satisfaire mes envies purement sexuelles, mais elle ne m’en laissa pas le temps. Elle cessa de m’embrasser et recula…Ce que j’avais pris pour des regrets et une hésitation, ne l’étaient absolument pas. Elle porta ses mains à sa capuche et la rejeta en arrière. Par un délicat mouvement de la tête elle remit en place sa longue chevelure rousse. Les boucles qui encadrait son visage reflétaient dans des éclats de feu la faible clarté de la pleine lune et d’un lointain lampadaire et mettaient en valeur ses yeux de chasseresse vert… Ces derniers dévoilaient toute la perversité et les idées lubriques de la jeune femme. Elle plongeât sa tête dans mon cou, me mordant à plein dents.

Je me laissais enivrais par ses pensées et celle de cette femme qui devait être comme moi… Ensuite trou noir… Je me souviens clairement avoir remarqué des taches d’hémoglobine qui se détachaient de la couleur de la neige… Nous marchâmes… Combien de temps ? Dans quelle direction, je n’en aucunes idées… Je me réveillais dans tous les cas au coucher du soleil, le lendemain, dans un grand lit recouvert de drap de satin. Mon Amante était nue j’ai pu la contempler à loisir. Ce n’est qu’en caressant sa peau diaphane et froide et me remémorant ce qui s’était passé la veille, tout en lui mordillant l’épaule je pris conscience de qui j’étais devenus… Je vécu deux années en sa compagnie m’apprenant absolument tout sur le pourvoir des ténèbres. Elle me disait que j’étais devenu un véritable Dragon Slayer… Pas n’importe lequel… Celui de la nuit, celui qui lorsqu’on le croise fait disparaître tout espoir… *

Théra percuta quelqu’un ce qui le fit sortir de son rêve… Il venait de découvrir ce qu’il était vraiment… Depuis sa plus tendre enfance, on lui avait mentit… La noirceur qu’il avait finis par rejetée venait de refaire surface…

Acte 4 : Son Of The Devil.

Haine, Rage, Solitude, Meurtre… Tout se chamboule dans sa tête. Vous pensiez qu’avoir cent cinquante personnalités vous retourne la tête ? Vous vous trompiez. Par contre apprendre que vous a mentis depuis votre plus jeune âge ? Ça n’a pas de prix. Pour le reste, il y a Eurocard Mastercard. Trêve de plaisanterie. Nous avons face à nous un jeune complètement perdue et ne sachant strictement plus quoi faire. Dans ce genre de moment, on opte alors pour la seule chose qui nous vient à l’idée. Vous allez me dire que chaque personne réagira de manières différentes. Ce à quoi, je vous répondrais alors que oui. Mais dans ce cas-là, Théra n’avait qu’une seule chose à faire. Laissez libre-court à la noirceur qu’il avait rejetée depuis bien des années. L’aura sombre se matérialisa tout autour de lui. Une Aura aussi froide que la mort, il n’était rien d’autre que le reflet de la faucheuse venant récupérer les âmes que le seigneur de Ténèbres avait réclamé. Tic… Tac… Tic… Tac… La pendule annonce les secondes comme si le temps qui passe est de plus en plus précieux aux yeux des membres de sa soi-disant famille… A ses yeux, il s’agit plus des pas qui séparent les morts des vivants…

Descendant les escaliers de sa chambre, ses « parents » se retournent alors vers lui avec un certain sourire qui finit par se transformer en cris de terreur. Courant vers la porte d’une manière désespérée, la seule chose qui passa à travers la porte se fut les quelques gerbes de sang… Pour ce qui est des corps, ils étaient déjà éparpillés aux quatre coins de pièce principale. Un bras par-ci, une jambe par-là, une tête flottant dans les airs… Il ne reste alors que la petite fille âgée seulement de 9 ans, regardant avec stupeur les morceaux de cadavres de ses parents volant à travers la salle. Théra prit alors une serviette et la mise autour de la bouche de la demoiselle afin qu’elle ne crie pas trop fort. Après tout, même si la maison était isolée, ce n’était pas une raison pour ameuter le peu de personnes qui pouvaient se promener dans les bois. Lui attachant alors les mains et les pieds avec une certain procédé magique, se laissa alors tomber contre un mur, quelques mèches blanches lui retombant sur le visage et ses mains devant celui-ci.

« T’inquiète pas tu ne vas pas mourir… » Dit-il dans un soupire.

Au bout d’une quinzaine de minutes, Théra décida alors de partir de la maison de trouver un sens à sa vie mais aussi de retrouver Tenebrae… Au moment où celui-ci s’apprêtait à ouvrir la porte d’entrée afin de quitter les lieux de son crime, un bruit se fit entendre. Se retournant immédiatement, l’armoire venait de s’ouvrir. Le Dragon Slayer jeta un coup d’œil sur la gamine qui n’avait toujours pas bougé… Le vent ? Un courant d’air ? Peut-être… Après tout ce n’était qu’une foutue armoire et il avait autre chose à faire que s’attarder sur de futile détails.

« Bonjour. »

Le jeune homme sursauta et se retrouva alors au sol. Se retournant alors vers son propre agresseur, il sera son poing droit et essaya alors de faire sortir un quelconque sort pour lui faire payer l’affront qu’il venait de subir sauf que… Il fut comme paralyser, comme si le moindre geste qu’il ferait lui apportait la mort sans sommation… Son interlocuteur claqua des doigts et fit apparaître tout un service de Thé qui se mettait en place tout seul sur la table.

« Allons assis-toi. »

Le sourire aux lèvres, des mèches encadrant son visage diaphane… Il aurait pu être le père de Théra. Le jeune homme hésita quelques instants, ce qui aux yeux de La Peur fut de trop. Claquant une nouvelle fois des doigts, une chaise vint alors faucher le Dragon Slayer et le conduisit directement à table.

« Comment prends-tu ton Thé ? Avec ou sans sucre ? » Dit-il toujours avec ce même sourire qui se voulait quelque peu énervant et sûrement faux. « Tu m’intéresses grandement mon garçon… Ton pouvoir est unique et je suis sûr que nous pourrons en tirer parti tous les deux…» Il but une gorgée de Thé marquant ainsi une pause. « Mais suis-je bête. Je ne me suis même pas présenter. Duc De Bachia… Si je ne me trompe pas ton nom est : Théra Silen. N’est-ce pas ? » Le jeune homme acquiesça d’un signe de tête. Le Duc continua de plisser les yeux. « A partir de ce jour, tu seras : Théra De Bachia, mon fils. Adoptif certes, mais mon fils tout de même. Une diligence est devant, elle t’attend… »

Théra lui fit un signe de main pour lui dire d’attendre quelques minutes, il avait une dernière chose à faire. On aurait pu se demander pourquoi le jeune homme n’avait rien dis quand le Duc lui proposa d’être son fils. Tout simplement parce que Théra ne savait pas quoi faire. Vivre comme un clochard ne le tentait pas et il était encore jeune. De plus, cet être le fascinait et lui inspirer le respect. S’approchant alors de la petite demoiselle, il lui enleva ses liens et lui dit :

« N’ai pas peur. Peux-tu te lever ? » La jeune fille se leva en réponse à la question. « Tu trouveras la sortie juste derrière cette porte. Tu vas pouvoir y arriver toute seule ? »

La petite courra alors en direction de la porte qui donnait sur un couloir avec une porte vitré et fut quelque peu éblouie par la lumière du soleil. Regardant alors l’étendu de verdure qui s’offrait à elle ainsi que le massacre de ses parents, les larmes commencèrent à couler. Théra fit alors un signe de la main. Des tentacules noirâtres vinrent alors encercler la gamine l’entrainant dans le fond du couloir ou seuls les hurlements de souffrance et de terreur se firent entendre. Une énorme flaque de sang vint décorer le mur… Se retournant alors vers le Duc, il reprit la parole.

« Certaines formes de terreur sont plus fraîches que d’autres. Plus on a peur, plus les sentiments meurent. La peur la plus pure n’est pas un état statique mais dynamique. Il s’agit du moment où l’espoir devient le désespoir. Avez-vous aimé ça ? La saveur fraîche de la peur et de la mort ? »

Le Duc éclata de rire. Tout en regardant son nouvel enfant entrer dans la diligence. Il marmonna :

« Intéressant… Très intéressant. » Tout en repartant par là où il était entré. La fameuse armoire courant-d’air.

Epilogue : But The Devil May Cry...

Neuf Ans Plus Tard.

Les Années qui suivirent, furent quelque peu monotone. Il fit la connaissance de ses frères et sœurs. Il avait le même âge que sa sœur et ils se rapprochèrent assez rapidement même si parfois la jalousie et la possessivité de celle-ci à propos de leur père la rendait vraiment chiante. Plusieurs fois, les deux « jumeaux » se prirent la tête à cause de ça. De plus, elle était du genre sainte ni touche alors que Théra lui avait développé une arrogance excessive. D’un côté, il réussissait quasiment au même niveau que sa sœur sans se sonner autant de mal… Alors c’est sûr qu’au bout d’un moment cela fait naître des envies de grandeur. La dernière chose que lui demanda le Duc fut d’aller rejoindre son frère Muzaï au sein même de sa guilde. Théra se mit en route alors pour Black Panthers afin de revoir son frère qu’il n’avait pas vu depuis pas mal de temps maintenant…

Vous êtes sûr de vouloir entendre parler de ça? Son ancienne description ne vous à pas suffit ? Je peux comprendre que l’histoire d’un Dragon Slayer comme celui-ci peut être intéressante mais là… Ce n’est plus un intérêt, mais du sadomasochisme. Après tout, je ne suis là que pour assouvir vos moindres désirs.

Alors commençons par ce qui peut être interpréter de « normal » chez Théra. On peut dire que le caractère de Léa est normal à partir du moment où on le connaît. Oui, car il n’est rien d’autre que la propre copie de l’ancien Théra, il n’a pas changé. Le jeune Silent joue les grands et donc il fait preuve de cynisme. Enfin quoi que… Cynique oui, mais au point de Théra… Je pense que cela c’est rarement vu. Le jeune Dragon Slayer est un expert en la matière. Pourquoi, me direz-vous… Tout simplement parce que l’Amitié, il ne connait pas et n’est pas prêt de connaitre. Faire la connaissance des autres ne l’intéresse tout simplement pas. A partir du moment où celui-ci ce trouve dans son monde, le reste à peu d’importance. Le monde pourrait s’écrouler qu’il ne bougerait pas d’un pouce.

Un autre aspect de sa personnalité qui est un atout, du moins le pense-t-il, il déteste perdre. Rien que l’idée que quelqu’un puisse le mettre en difficulté, le met hors de lui ou plutôt sur tension. Il n’a jamais foncé tête baissé dans le tas sans réfléchir, loin de là. Théra sait que s’il ne peut gagner par l’intimidation alors il fera appel à la violence, qui pour lui, est un moyen de persuasion très efficace.

Une dernière chose qui fait du jeune Silent quelqu’un unique, c’est son arrogance excessive… Ce qui peut le rendre détestable aux yeux des autres, ce qui ne le dérange pas, il se moque complètement des avis des autres, seul lui l’intéresse. L’esprit d’équipe n’est pas son fort à part lorsqu’il s’agit de sa Guilde ou de certain humain. Sinon il reste individualiste, pour la simple et bonne raison qu’il ne veut rien devoir à quelqu’un.

Mais, oui car il y a toujours un « mais », voici une exception qui confirme la règle et en plus elle porte un nom tout à fait gracieux : Loo Kurohiryuu… Pour une raison aussi obscure que les ténèbres, la demoiselle avait réussi où les autres avaient échoués.

Vous comprenez peut être mieux pourquoi, je n’aime pas trop parler de lui… pour la simple et bonne raison qu’il me fait peur… Cet enfant est le diable en personne… Ne vous en approchez pas quelque en soit la raison.

○ Les passions : Les passions... Passez du temps avec sa soeur quand celle-ci ne pête pas un câble.
○ Les Phobies : Lorsqu'on fait pat partie des De Bachia : La seule phobie qu'on a... C'est celle de décevoir notre père.

○ Les Qualités : Bel Homme, bon tireur et escrimeur.
○ Les défauts : Arrogant, Manipulateur,Têtu etc... Tout ce qui fait de lui un De Bachia par excellence.

○ Qui est le personnage sur ton avatar : Dante de DMC.
○ Veux-tu un rang sous ton avatar : ( exemple : The angel of Hell etc ) Si oui, veuillez me fournir le code en HTML entre [ code ] [/ code]

○ Prénom : Léo.
○ Ton age : 23 Ans.

○ Où as-tu découvert FTAS : Une pub sur un forum.
○ Qu'est-ce qui t'a attiré dessus : Je cherchais un forum FT avec une certaine liberté ainsi que la possibilité d'écrire une part de l'histoire. C'est ce que je compte bien faire avec Théra.
○ Veux-tu avoir accès à la zone Hentai/Yaoi/Yuri : Oui.
○ Code de validation : Validé by Muz