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 "Alea Jacta Est."

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MessageSujet: "Alea Jacta Est."   "Alea Jacta Est." EmptyLun 12 Sep - 18:36

"Alea Jacta Est."
PV : Kyoko
Joka s'était levé à l'aube ce matin, plus en forme que d'habitude, et sans savoir pourquoi. Ce jour ne s'annonçait pas comme les autres, quelque chose de différent régnait en Deep Blue, mais il ne savait le décrire. À vrai dire, Joker non plus ne savait pas trop ce qu'il se passait. Pas de salutations entre les deux compagnons, le jeune mage s'était contenté, comme tous les matins, de se laisser tomber par terre pour enchaîner les pompes et les crunches. Si la magie pouvait être un point fort sur les autres, les conditions physiques comptaient aussi, et pouvaient très facilement faire la différence. Après réflexion, un bon mage serait un mage qui serait capable de combiner toutes ses qualités pour compenser ses faiblesses, les repoussant assez pour que seule la force n'apparaisse aux yeux de son adversaire... Mentalement, il s'en rapprochait chaque jour un peu plus, ce qui savait le mettre en forme pour toute la journée !
S'en était suivie une douche glaciale, puis, pour satisfaire les attentes et les désirs ardents de son fidèle compagnon, il s'était abandonné à quelques excès... Fruitiers. Par chance, la maison des Silvers Dragons était étrangement vide. Certes, il n'était que l'aube, mais depuis son arrivée dans la guilde, il croisait quelques personnes, avec lesquelles il mangeait... Et là, personne. Les fruits étaient uniquement pour lui, pour lui seul... Il ne se gêna pas pour faire le plein : fraises, framboises, cerises, groseilles, myrtilles, oranges, citrons, pastèques, melons, bananes, airelles, raisin... Il avait vraiment pris de tout ! Alors vous le devinez : Joker était parfaitement satisfait.

C'est seulement lorsqu'il se téléporta grâce à la rune que lui avait donnée Loo après avoir tatoué l'intérieur de son avant-bras qu'il se souvint. Aujourd'hui était un jour particulier : ça faisait vingt ans que le Conseil des mages avait triomphé des guildes noires ! Cet anniversaire était omniprésent dans la capitale, et il se reflétait même dans la trêve... À vrai dire, Joka n'y croyait pas vraiment, au début. Les mages étaient d'éternels rivaux, ils se comparaient toujours les uns aux autres, et en guilde, ils étaient même devenus ennemis. La majorité accepteraient cette paix, c'était certain... Mais il y en aurait forcément qui en profiteraient pour terminer leurs missions. Après tout, ils avaient en ce jour l'occasion de mettre à mort des membres du Conseil, de prendre la tête très convoitée de mages comme Loo...
Et pourtant, la paix régnait bien en la capitale. Ça n'était que le début de la journée, mais il y avait déjà beaucoup de monde dans les rues. Des mages de toutes guildes marchaient, discutaient, riaient ensembles comme si la magie n'avait jamais existé. Les conseillers s'exposaient en public sans gêne, sans retenue, et surtout, sans protection. Même les mages noirs, pourtant recherchés, commençaient à se montrer... Tous étaient désarmés, et on ne pouvait pas entendre un mot plus haut que l'autre.

Le jeune mage marcha un instant en ville, mais il se décida vite de repartir pour Deep Blue. Non seulement il s'ennuyait, mais en plus de ça voir la capitale dans cet état lui semblait peu naturel. Ça en devenait même assez désagréable... Il avait comme l'impression que c'était un concours d'hypocrisie ! Tous ces mages qui riaient déjà de bon matin ensembles et qui, dès le lendemain, s'insulteraient avant de se déclarer la guerre... Cette journée les rapprochait en vain... Pour une fois, même Joker était de son avis. Non, il ne reviendrait que bien plus tard dans la journée, lorsque la soirée tomberait, juste pour le bal. Ça n'était pas la première chose que l'on pouvait penser de lui lorsque l'on le voyait avec sa tenue excentrique, mais les bals l'avaient toujours attiré à leur manière. L'ambiance y était unique, et c'était un des endroits où l'on s'amusait le mieux. Jeux de séduction, d'éloquence, démonstrations de talents en tous genres...

Ainsi donc, il avait passé sa journée dans l'ennui, à jouer aux cartes avec Joker, et à travailler ses techniques. Il attendait encore avec impatience d'autres révélations de la part de son compagnon, mais il n'était visiblement décidé qu'à monter un plan pour semer la zizanie en ville, histoire de lui rendre un côté un peu plus naturel. Même s'il n'approuvait pas l'idée, Joka sut en rire, ce qui eut pour effet de lui rendre le temps moins long !

Mais voilà. L'ouverture du bal se rapprochait, et quelques problèmes se posaient. Il n'avait pas de cavalière, mais voulait s'essayer d'en trouver une une fois là-bas. L'autre problème, c'était le kimono. Il n'était pas un grand amateur de ce genre de tenues... Se trimbaler en peignoir dans la rue n'avait vraiment pas la même classe qu'un beau costume sur-mesure ! Mais il n'avait pas le choix, il avait ben cru comprendre que les traditions devaient être respectées et donc qu'il devrait mettre un kimono pour aller à un bal.

Un peu plus tard, il était fin prêt. Vêtu d'un kimono de soie noire aux manches et au col bordeaux, son corps était parfaitement mis en valeur. Il ne portait aucun couvre-chef, contrairement à ses habitudes, alors aucun moyen de cacher la mèche blanche qui faisait défaut à sa coiffure noire de jais. Il complexait presque, mais il se contenta de pousser un long soupir avant de se téléporter dans la capitale. C'était bondé, et bien qu'hésitant à repartir pour éviter de se torturer les oreilles, il sut s'avancer vers l'entrée du bal la tête haute, d'un pas assuré. Pendant un instant, on aurait dit un noble... Ce qui n'empêcha pas le vigile de s'interposer pour qu'il s'arrête.

"Je suis désolé monsieur, mais seuls les personnes accompagnées ont le droit d'entrer."

- Je trouverai ma cavalière à l'intérieur...
répondit-il alors d'un ton calme, sans pour autant se retenir de froncer les sourcils.

- Ah non monsieur, vous devez être accompagné avant d'entrer. Revenez avec une cavalière.

Joka poussa un simple soupir puis fit demi-tour. Il n'avait pas pensé à ce détail, et pourtant il n'avait pas pour habitude d'oublier ce genre de choses... Il aurait même dû faire le lien entre le côté traditionnel et les conditions d'entrée du bal ! Il était le seul à blâmer, et en cette soirée de paix, il ne lui restait plus qu'une chose à faire : trouver une cavalière. Ça s'annonçait comme une mission impossible, mais il ne mit par chance pas longtemps avant de repérer une jeune demoiselle en tenue de soirée, seule, dans la rue, visiblement en train d'attendre. Il la regarda de loin un court instant, juste assez pour se faire une idée de son apparence, puis esquissa un sourire joueur. Peu importe s'il allait au bal ou non, il avait maintenant en tête cette belle inconnue...
Il ne resta pas planté là à l'admirer en s'imaginant comment l'aborder comme la plupart des hommes le feraient, et s'engagea à l'aveuglette vers elle, d'un pas assuré. Malgré le côté noble et charmant que lui donnait sa démarche, il sut se fondre dans la foule, et en profita pour dérober une fleur à un vendeur qui eut la malchance d'avoir le dos tourné à cet instant. Plus il s'en approchait, mieux il la voyait, plus il l'admirait, et plus il souriait. Il avait eu de la chance : trouver une perle rare comme elle dans la foule était une chose vraiment peu commune. C'est seulement à quelques pas d'elle que Joker réagit à son Kimono.

"Oh ! Une noble !
- Le challenge se fait déjà bien plus intéressant...
- T'as pas intérêt à te louper hein ! On va devenir riches !
- Quoi ? Rêve pas Joker...
- Mais on va devenir riiiches !!"


À peine eut-il finit sa rapide conversation avec l'esprit qu'il se retrouvait en face de la jeune femme. Elle était bien plus resplendissante de près que de loin, mais malgré toutes ces accumulations, Joka sut garder son calme et se lancer naturellement, fidèle à la fois à ses méthodes et à ses habitudes... Il inclina alors son buste en avant, lui faisant ainsi une légère révérence.

"Excusez-moi... il lui tend la main gauche comme pour la coutume de la danse voudrait que l'on le fasse pour inviter quelqu'un, une rose orange allongée dans sa paume. ... Ça me fait mal de voir une demoiselle comme vous seule..."

Il relève alors la tête vers elle, plongeant son regard d'azur dans les perles innocentes de l'inconnue en attendant avec impatience sa réaction...
© Joka Kyoki
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MessageSujet: Re: "Alea Jacta Est."   "Alea Jacta Est." EmptyMar 13 Sep - 22:00

‘’Il est l’heure…‘’

Un ton chantonnant, une voix plus ou moins grave, douce... Elle s'éveille doucement, ouvre un oeil, puis l'autre, en battant des paupières pour s'habituer à la lumière agressive du matin. Kyoko émerge finalement et s'assoit d'un sursaut dans son lit. Réveillée elle regarde partout dans la pièce et constate...Qu'il n'y a personne... Un rêve ? Son regard parcours une fois de plus la chambre et s'arrête sur la console, un bouquet de fleurs fraiche qu'elle ne connait que trop bien et une boite blanche...Mais personne, la pièce est déserte et Jiro est à Mulfass en ce moment... Elle tilt, sourit, secoue la tête et finalement sort des draps en haussant les épaules. Décidément il ne changera jamais. Soupire de sa part et elle lève les bras les plus hauts possible, faisant craquer tous les os visés par cet étirement. Doux son qu'elle adore, le « Crack » d'un os que l'on tord, écarte, entrechoque avec un autre.

Une fois bien réveillée elle se dirige vers le dit paquet et l'ouvre lentement pour y voir un kimono d'un blanc immaculé, la doublure rouge, parsemé de flocons de neige plus ou moins blanc cassés. Nouveau soupire de sa part, vu la coupe du Kimono et la richesse des tissus, ce n'était pas en Kyoko Itsuwaru qu'elle irait au bal du festival, mais en qualité de Duchesse, Kyoko De Bachia héritière du Duc serait de sortie ce soir. Pas qu'elle n'en avait pas l'habitude loin de là, mais son cavalier n'allait pas apprécier, le fait de se promener avec une jeune femme que tout le monde vouvoieraient, salueraient avec le respect qu'on lui doit...Bref elle repose l'étoffe dans sa boite, avec toute la délicatesse dont elle était capable et regarde les fleurs en souriant. Elles proviennent des jardins entourant la demeure ducale...Encore une petite attention qui la touche réellement, Mulfass lui manque, certain pourrait en être dégoutés, mais cette neige éternelle, ces nuits infinies, ces fleurs scintillantes aux lueurs de l'astre lunaire perpétuellement présent, oui tout lui manque. L'attention lui arrache un doux sourire avant qu'elle n'effleure les douces fleurs.

Elle se regarde dans le miroir, sourit à son reflet qui n'est finalement pas le sien, enfin elle se comprend et finit par se rendre dans la salle d'eau un sourire aux lèvres. La nuisette tombe, nudité parfaite elle entre dans la cabine pour une douche toujours aussi glacée, seule chose réussissant à la rafraichir un tant soit peu pour la journée. Elle sort et passe une serviette autour de sa poitrine, souriante, doucement elle sèche sa longue chevelure et se coiffe pour finir par ressortir. Elle se poste devant le kimono blanc et soupire, non elle ne peut pas le mettre maintenant, elle n'est pas là pour passer la journée en duchesse, elle est aussi là pour s'amuser. Nouveau ''non'' de la tête et elle tourne les talons direction sa valise, elle l'ouvre doucement, de peu que quelqu'un se trouverait dedans et en regarde le contenu, des robes, des uniformes, de tout vraiment de tout, c'est à se demander comment elle fait pour tout ranger. Ses doigts fin glisse sur les tissus et s'arrête sur un Kimono couleur nuit. Doucement elle le sort, sortant par la même occasion l'obi assortie ainsi que les diverses couches de vêtement, une ou deux simplement.

Tout comme la nuisette quelques minutes auparavant la serviette tombe, elle passe des sous-vêtements et la première couche du vêtement, puis la seconde, elles sont légères, comme une caresse que l'on ne sent qu'à peine, un effleurement. La demoiselle passe ensuite la couche finale, le Kimono bleu foncé au possible, parsemé de papillons noirs. Passer les chaussures adéquates et finalement sortir de la pièce, un dernier regard sur les fleurs, un ultime sourire accroché aux lèvres.

Elle arpente quelques couloirs, descend les escaliers salut la réception, leur indiquant qu'elle ne rentrera que ce soir. La jeune duchesse passe le pas de la porte et regarde, émerveillée, les couleurs chaudes de cette ville maintenant bondée. Musique, stand à gogo, tout y est. Elle avance doucement dans les artères et se laisse guider par les odeurs, les sons, la foule. Au passage elle rencontre une jeune femme d'environ son âge avec qui elle a sympathisé à Greenwood. D'un commun accord elles décident de passer la journée ensemble. Elles s'amusent, sourit, rigolent. Tentent de pêcher un poisson avec une épuisette en papier, essaye des masques fantaisies. Oui c'est une belle journée qui s'annonce. A midi elles se posent doucement à la terrasse d'un restaurant traditionnel et mangent à leur faim pour repartir sur une après midi encore plus folle. Spectacle en tout genre, essayage de Kimonos et autres vêtements en tous genres, puis finalement elles se séparèrent dans un dernier rire de bonheur. Qu'il est bon d'être traitée comme une personne normale, c'est si rare maintenant...

Doucement elle remonte vers son hôtel, regardant les couples formés, se diriger vers le bal qui ouvrira ses portes dans quelques instants. Elle soupire doucement, pensant à cette soirée, elle a été invité par l'héritier de la famille comtale de Mulfass, un homme de deux ou trois ans son ainé. Elle grimace et entre dans le hall, récupère ses clefs et monte les escaliers avant d'entrer dans sa chambre. Lentement elle regarde l'heure, puis la lettre dans laquelle il l'invite elle a une heure avant l'heure du rendez-vous, autant ne pas arriver en retard, ça ternirait l'image de la famille.

Elle défait son obi, fait glisser les pans de kimono le long de son corps fin et dessiné, puis elle repart dans la cabine de douche. Une nouvelle fois l'eau froide ruisselle sur sa peau d'albâtre. Elle ressort et passe une nouvelle serviette. Refaire les gestes du matin même et finalement opter pour une coiffure un peu plus sophistiquée, elle fait d'abord une queue de cheval simple et tresse deux mèches dont elle se sert pour entourer la coiffure, quelques anglaises par-ci par-là. Doucement elle glisse une broche en forme de fleur et sourit satisfaite. Une nouvelle fois la serviette glisse et elle passe de nouveaux sous-vêtements, puis elle se dirige vers la boite reçue le matin même et l'ouvre pour en sortir les deux ou trois couches de vêtements, l'obi et les quelques ceintures de tissus. Passer le premier pan, puis la couche rouge, pour enfin passer la blanche, ajuster le col et finalement passer l'obi et faire un noeud tout aussi noble qu'elle. Ce soir elle devient la Duchesse De Bachia, son rang, sa grâce, sa prestance, tout doit être au rendez-vous, pas un seul faux pas. Dernier regard dans le miroir, il est fou la beauté que ce Kimono donne à son reflet, des cheveux neiges, dans un kimono blanc, le tout rehaussé par un regard non pas inquiétant mais, plus ou moins enfantin dans les tons améthystes. Coup d'oeil à l'horloge, elle a rendez-vous près de l'entrée du bal, ce n'est pas loin, mais une jeune femme bien élevée sera toujours à l'heure.

Elle sort donc de la pièce, redescend, dépose ses clefs à l'entrée et sort tout sourire, les gens la regardent quelques peu, d'autre s'incline et le manège commence, elle sourit et part en direction de l'entrée du bal. Elle jongle entre les rues, évite gracieusement les personnes et finit par arriver sur la place principale, lieux du rendez-vous. Elle se poste un peu en retrait pour ne pas attirer l'attention, puis elle attend...

Une bonne heure viens de passer et elle bouillonne, comment peut-on lui poser un lapin, comment ose-t-il laisser tomber la duchesse. Elle est en colère et sa magie commence à vibrer en elle son double lui susurre des mots doux à l'oreille afin d'éviter tout débordement. Mais alors qu'elle allait rentrer, dégouter de sa soirée si vite terminée, un homme, plus vieux qu'elle d'après le physique, vint à s'incliner devant elle, soupire de plus, «Encore un qui veut bien se faire voir », jusqu'au moment ou, il fit teinter sa voix plus ou moins grave, une rose orangée à la main.

Elle rougit légèrement à ses dires, avait-il compris qu'elle s'était faite posée un lapin. Doucement elle se saisit de la rose offerte et en respira le doux parfum.

-Je…
-Kyoko… !

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que le comte arriva essoufflé et sans aucune manière. Il la regarda, semblant reprendre son souffle. Kyoko fronça les sourcils et attendit patiemment que son nouvel interlocuteur daigne lui expliquer le pourquoi du comment.

- Je... Mademoiselle la duchesse, je suis confus, je n'ai pas vu l'heure passer et quand je m'en suis rendu compte j'étais déjà en retard...
- Apprenez à lire l'heure cher comte.
-Excus…
- NON, vous m’avez fait attendre pendant plus d’une heure, car vous n’avez pas su lire l’heure !
-Mais nous avions Rendez-vous !
-Il y a une heure…
-Mais…
-Chute… Comme vous pouvez le voir, notre rendez-vous est passé et se charmant monsieur que vous voyez là n’est autre que mon nouveau cavalier. Je vous souhaite donc une merveilleuse soirée.

Elle avait posée un doigt sur les lèvres du comte, un sourire espiègle accroché aux lèvres. Le ton de sa voix avait été chantonnant et pleine de reproche.

Doucement elle attrape le bras de l'inconnu lui faisant la cour et se dirige vers l'entrée du bal, on les laisse passer, avec une inclinaison et un ''Duchesse De Bachia'', son double rit à la situation, Kyoko un peu moins, elle a agi sous le coup de la colère...Arrivée sur les lieux elle soupire de soulagement et regarde son interlocuteur. Grand, un corps travaillé, les cheveux de jais, quoi qu'excentrique avec cette unique mèche blanche. Elle rougit à la situation et s'incline en pardon. Avant de se redresser le regard de biais, trop honteuse pour le regarder en face. Le taux de mélanine présent dans ses yeux étant variable ses yeux devaient avoir une teinte prune, un mélange entre le rouge et le violet.

- Je... Je suis désolée de vous avoir embarqué dans cette histoire, j'avoue ne pas avoir réfléchie... Je comprendrais si vous ne voulez pas de ma compagnie. Si quelqu'un vous dit quoi que ce soit, dites que vous êtes en compagnie de Kyoko De Bachia cela devrait vous éviter la porte, je suis vraiment désolée. Je... Vous demanderais simplement votre nom, pour savoir de qui vient cette magnifique rose ?

Encore une fois elle rougit doucement, ne sachant pas ou se mettre, la soirée débutait à peine et déjà elle se trouvait dans une situation bien embêtante, qu'allait-il faire ? L'excuserait-il seulement pour son comportement ?

Moment de répit, son cavalier était charmant, vraiment il n’y avait rien à redire, malheureusement, toute les bonnes choses ont une fin. Alors qu’il avait accepté ses excuses, qu’il l’avait accompagné pendant au moins une heure, une ombre se dressa sur le tableau. Les pas de dance cessait une fois de plus et ils regagnèrent un coin tranquille pour souffler un peu, il était bon danseur, ses pas s’accordait aux siens avec merveille. Soudain, comme ci il les attendait trois hommes sortirent de l’ombre, habillé de façon traditionnel, surement pour ce fondre dans la masse. L’un attrapa l’épaule du sylver dragon un sourire malsain aux visages :


- Si vous ne voulez pas d’ennui vous feriez mieux de me suivre.

Froncement de sourcil de la part de Kyoko, se genre de phrase n’est jamais bonne à entendre, elle jette un coup d’œil vers la sortie, deux autre clampin attendent, sa gorge se serre, c’est a cause d’elle qu’il est dans cette situation, mais avant qu’elle ne puisse que dire un mot, il prend sa main, dépose un baisé sur sa joue et suis le gorille dans la plus grande discrétion. Idiot qu’il est, il ne connait pas le monde de l’aristocratie et là il signe son arrêt de mort. Elle en a presque les larmes aux yeux, mais ne leur fera pas sa plaisir, son regard se tourne vers les deux gardes restant alors qu’il la dévisage un air pervers et affamé aux visages. Son sourire s’agrandit, malsain, il ne faut pas chercher l’héritière de Bachia et ça le comte d’arcadya doit encore l’ignorer. Elle leur lance un regard froid, dissuasif alors qu’ils déglutissent, physiquement ils ont l’avantage, mais qu’en ai-t-il de la magie ? Elle ne ressent pas grand-chose, une aura nettement faible a la sienne. Finalement elle hausse les épaules et se dirige vers la sortie, bien décidée à faire comprendre au comte qu’il lui a gâché la soirée. Elle s’arrête deux seconde, lançant un regard au deux tas de muscles qui la rattrapent presque en se battant. Tsss puéril. Elle ressort avec la plus grande élélgance, soufflant d’agacement alors que le comte et là devant elle, fulminant. Elle se poste devant lui, un regard passablement énervée aux visages :

- Votre ami est parti les jambes à son cou, vous n’avez plus de cavalier.
- Et ? Vous arrivez que votre blanc destrier avec une heure de retard pour le remplacé.
- Exactement. Et vous allez me suivre sans faire d’histoire.
- Ne rêvez pas je sais parfaitement que vous l’avez passé à taba avant de le menacer.
- Perspicace la miss.
- Je n’accompagnerais pas une fouine comme vous. Allez-vous faire voir !

Il ricane, mal sainement, passant une main sur la nuque de la demoiselle alors qu’il colle ses lèvres a son oreille :

-Ne rêve pas petite peste, je sauve simplement mon image, je te verrais bien violé par ses deux gorilles, ou morte dans les cachots de ma demeure, le corps sale, meurtri, pendu peut être.

Ses yeux s’écarquille et la colère monte, son aura magique devient instable, sa magie vibre alors qu’elle se dégage de la prise du comte l’affublant d’une claque magistral. Il se tien la joue, les larmes aux yeux, pauvre petit, mais ce n’est pas fini, sous la colère il se relève, un bras en l’air, mais elle le stop dans son geste d’un doigt sur sa bouche, un sourire sadique aux lèvres :

-Tss, petit joueur, toi un comte lever la main sur une duchesse, ne rêve pas, si tu ne veux pas finir dévoré par un tyrannosaure en os au dent bien égrisées, ferme là.
-LA FERME.

Il lui prend le bras avec violence alors que la magie de la duchesse se fait de plus en plus vibrante, instable son sceau résonne lui aussi, elle est en colère, grande colère, même sa double personnalité se tait… Non vraiment il ne faut pas la chercher.
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Hiryuu Hyouketsu
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MessageSujet: Re: "Alea Jacta Est."   "Alea Jacta Est." EmptyJeu 27 Oct - 14:53

Alors que le noble tenait le bras de la duchesse, un phénomène étrange fit son apparition, il n'y avait pas le moindre nuage, mais pourtant il neigeait, l'air devenait de plus en plus froid, même glacial, qu'est ce que cela voulait bien dire ? Rien de bon en tout cas. C'était dans se genre de situation qu'on craignait pour sa vie, même Kyoko pouvait ressentir cette frayeur, une sensation proche de ce qu'elle connaissait de son père, mais beaucoup moins lourde, c'était plus léger, plus froid, moins paralysant, beaucoup plus blessant. On ne pouvait plus entendre que le vent glacial qui soufflait en cet instant précis, la musique avait cessée de parvenir aux oreilles des personnes se trouvant dehors, était ce la puissance du vent ? Le froid qui avait eu raison des oreilles de la duchesse et du comte ? Non c'était simplement que les nobles s'étaient amassés devant l'entrée, avec les artistes permettant aux ducs, comtes, vicomtes et barons de danser...Quant aux gardes, ils ne faisaient qu'observer, sans dire un mot, comme si quelqu'un d'influent leur avait demandé de ne pas intervenir.

Un jeune homme s'avança, habillé d'habits d'une blancheur éclatante, une véritable beauté en matière de mode vestimentaire, c'était semblable à ce que portait Kyoko, mais dans un style beaucoup plus fantaisiste en matière des motifs argentés se trouvant sur le haut. Cela faisait penser en tout point à de la neige, de la glace, du froid, ce qui allait parfaitement avec la peau presque blanche du nouvel arrivant et bien entendu ses cheveux blanc glace. Une aura parfaitement visible, aussi glacée que son allure, le sol se givrant à chaque pas. C'était Hiryuu Hyouletsu, héritier de la famille ducale d'Arcadya...autrement dit l'autorité noble présente en ce moment même. Tendant son haut de forme blanc, avec un rubant bleu glace également à un garde, le jeune homme fit sortir un katana de nul part et fonça en direction des gorilles.

Surprise, c'était quelque chose que le comte ne pouvait absolument pas prévoir, sachant très bien que sa seule chance de s'en sortir politiquement un tant soit peu était de combattre le duc, il ordonna à ses hommes de s'attaquer au jeune homme, sous le regard amusé des gardes ducaux, connaissant très bien leur jeune maître. Des coups lourds et puissants avec des épée qui n'étaient pas du genre légères. Malheureusement pour eux, c'était le genre d'ennemi beaucoup trop facile à neutraliser pour le mage, après tout...il était tout de même le second de la guilde la plus connue d'Acarya et la vitesse contre la lourdeur...Inutile de dire qui gagne un tel affrontement.

Hiryuu n'était pas du genre très délicat, ses attaques aux katana donnaient l'impression qu'il allait tuer ces pauvres hommes, au point où bien entendu, en bons lâches, ils partirent en courant, abandonnant leur maître. Ce dernier ne savait pas vraiment quoi faire et en pleine panique sortit une minuscule lame et la plaça sous la gorge de la duchesse, espérant pouvoir faire céder le mage de glace au chantage, mais c'était mal le connaître. Ses pieds se recouvrirent de glace, leur donnant un aspect de griffes, tel des pattes de dragon, puis en un instant, trop rapide pour être remarqué à l'oeil nu, le mage se retrouva presque collé au comte, la pointe de la lame blanche du katana placée sous la gorge du noble, bien entendu avec une pression suffisamment explicite...Cela le fit lâcher la duchesse et par la même occasion son arme, levant les mains et reculant, tandis que le jeune homme parla d'une voix glaciale, ne montrant pas la moindre émotion, perçant du regard le comte d'Arcadya.

Comte, vous ne garderez plus ce titre très longtemps, vous êtes désormais mis en arrêt par les autorités ducales d'Arcadya. Tous vos privilèges sont suspendus, vos entreprises et actions seront démantelées et la moitié de votre fortune personnelle sera versée à la famille De Bachia en dédommagement. Vous serez assigné à résidence jusqu'à ce que votre sort véritable soit jugé par ma mère, la duchesse Hyouketsu. En cas de refus, vous serez remis au Conseil des mages, qui attend depuis un moment de pouvoir vous arrêter, j'ai cru comprendre que de vieux amis à vous sont aussi en détention. Trois secondes, deux secondes, une seconde...Bien, je vais prendre cela pour un avis positif, emmenez le.

Il fit un geste de la main et les gardes ducaux s'approchèrent du comte et lui passèrent des chaines magiques, le forçant à être à genoux, une humiliation publique ultime pour un noble de son rang, mais c'était là le pouvoir des familles ducales...ce comte était vraiment un idiot. Faisant disparaître son katana de sa main dans une explosion de glace, de même que pour ses pieds en forme reptilienne givrée, Hiryuu se retourna vers le capitaine de la garde avec un air plus détendu, mais toujours aussi froid. Ce dernier laissa échapper un petit rire, suivit d'un sourire amical, posant affectueusement et délicatement, le haut de forme blanc sur la tête du jeune duc, avant de lui donner sa canne, blanche également. La richesse de la famille n'était plus à prouver avec un tel habillement, c'était semblable à la blancheur de Mulfass, mais dans un style plus agréable à l'oeil. Ce capitaine était l'un des rares privilégiés qui avaient le droit de toucher le noble, mais aussi le soldat le plus fidèle au jeune mage par la même occasion...il n'obéissait même plus à la duchesse, hormis si l'iceberg le lui demandait. Le saluant avec un air de serviteur des plus dévoués, le capitaine empoigna le comte et l'emmena lui même hors de la vue du noble, tandis que les gardes reprirent leurs places dans l'ombre, afin de veiller à la sécurité à l'intérieur de la zone de bal. Hiryuu se retourna lentement et s'inclina avec les égards dus au rang de la jeune duchesse, tout en reparlant d'un même ton froid, mais avec un certain respect.

Acceptez mes plus sincères excuses duchesse, je viens à peine d'arriver. J'ose espérer que vous et votre famille ne me tiendrez pas rigueur de mon manque de capacité à réagir.

Bien que détestant sa famille, Hiryuu avait cette capacité exceptionnelle qu'avaient tous les Hyouketsu, un regard perçant, une puissance dans la voix effrayante, en d'autres termes, c'étaient les plus redoutés des nobles. Même le duc De Bachia évitait de les contredire, car si ses yeux faisaient peur à toute une armée, la volonté de cette famille ducale le faisait lui même frissonner. Des manipulateurs, séducteurs, spécialiste dans la stratégie mentale pour détruire leurs adversaires, cachés dans l'ombre et empoisonneurs, c'était cela la réputation des Hyouketsu. L'héritier n'échappait à la règle, en un rien de temps, ses paroles avaient été comme un écho dans l'esprit de Kyoko, même son autre personnalité avait été percée par ce regard et ce pouvoir qu'il avait dans la voix. Retirant ses gants, il plaça une bague avec un diamant d'un bleu glacé à son annuaire droit, symbole que son autorité en temps que duc pour cette soirée, puis tendit cette même main en direction de l'héritière de Mulfass.

Afin de me faire pardonner et car il serait dommage de gâcher une telle soirée, m'accorderiez vous une danse Milady ?

Il était évident que Kyoko De Bachia était habituée à la politesse de la noblesse, mais Hiryuu pensait qu'elle devait sûrement avoir l'habitude de la politesse exagérée, les lèches bottes en somme. Entre non respect du comte et comportement extrême de la politesse des autres nobles, le duc lui offrait une simple phrase, un simple geste. Une élégance, une certaine allure, un respect en rapport avec le rang de la jeune femme, le tout sans extravagance, ni le moindre excès. La soirée pouvait reprendre, du moins...suivant la réaction de la duchesse...
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